Página principal  /  受骗者揭露

Je vais aux Etats-Unis pour visiter le « maître »

2011-03-22 Source:Kaiwind Auteur:DAI Fuchang, LIU Jing

Je m’appelle DAI Fuchang, 60 ans, habitant du bourg Anting du district Jiading de la ville Shanghai. Février 1996, je commence à pratiquer le Falun Gong pour fortifier le corps. Avril 1997, un ami de pratique m’a donné un livre Zhuan Falun, et je l’ai lu seulement pendant une nuit. Le lendemain, quand j’ai pissé, j’ai aper?u des granules dans mon urine dont j’étais très content. C’est la ? substance noire ? dont le ma?tre parle ? C’est l’élimination du karma que le ma?tre fait pour moi ? Dès alors, je pratiquais le Gong et étudiais la loi de plus en plus dur.


En 1999, l’Etat a prohibé le Falun Gong, mais je ne pouvais pas le comprendre. J’ai continué à pratiquer secrètement le Gong et étudier la loi. Ainsi jusqu’à l’année 2005, j’ai contracté la maladie de diabète sans raison. Mon état de santé est devenu de plus en plus mauvais sans cesse et j’avais souvent le vertige et la nausée. Ma femme m’a conseillé d’aller à l’h?pital, mais j’ai jeté la faute à mon karma qui n’avait pas été éliminé. Je croyais qu’une fois la pratique suffisante, la maladie serait dissipée. Un jour, j’ai perdu ma connaissance tout à coup, et été envoyé par ma famille à l’h?pital. On y a trouvé que le dosage du glucose dans le sang élève à 29, l’acidose presque m’a tué. Mon état de santé n’était contr?lé qu’au moment où le docteur m’a injecté de l’insuline.


Plusieurs années suivant, j’ai éprouvé toutes sortes de souffrance à cause de ma maladie. Il existait depuis toujours un sentiment de désespérance qui pesait sur mon c?ur, et je ne pouvais pas respirer. Pendant cette période-là, j’avais l’idée de visiter le ma?tre aux Etats-Unis. D’une part, le ma?tre peut m’aider à guérir la maladie et éliminer le karma, d’autre part, j’avais entendu dire qu’on peut gagner beaucoup d’argent là-bas, donc je voulais gagner de l’argent pour passer mes dernières années dans le bonheur.


Ainsi, j’ai prié un ami de pratique qui a des relations sociales de me présenter un garant américain. Deux semaines plus tard, il m’a dit tout était prêt, un ami de pratique de l’Université de Columbia de New York des Etats-Unis serait mon garant. Puis, j’ai sollicité un visa sous le prétexte de visiter mes parents. Je n’ai pas passé la vérification la première fois, mais je n’étais pas découragé, au contraire, je l’ai pris comme une épreuve donnée par le ma?tre et continué à le solliciter. Ao?t 2009, j’ai obtenu le visa enfin, et quand je l’ai tenu à la main, il paraissait que le ma?tre me sourirait et saluerait.


Le 29 septembre 2009, en vouant la croyance de trouver le ma?tre, je suis arrivé aux Etats-Unis avec toutes mes économies, et des ampoules injectables d’insuline aussi.


Au moment où je suis descendu de l’avion, j’étais trop excité pour bouger —— enfin, je suis sur la même terre que le ma?tre.


Bien que je quitte mon foyer et m'éloigne du pays natal, que je ne sache pas beaucoup d’anglais, ni possède d’aptitude professionnelle, je n’avais pas peur, parce que je croyais profondément les ? grands pouvoirs ? du ma?tre, d’après moi, une fois que je trouvais le ma?tre, ma maladie de diabète qui me tourmentait pourrait être guérie, mon niveau de pratique pourrait aussi élever. Avec ces deux bénéfices, j’aurais peur de quoi ?


Ce qui est inattendu, c’est avant sortir de la douane, l’officier de défense frontière m’a empêché de sortir. Heureusement, un étudiant chinois aux Etats-Unis m’a aidé à interpréter. J’ai compris alors que selon les règlements, ceux qui tiennent le visa de visite doivent réserver un billet de retour à l’avance et fixer la date de retour. Cet étudiant a prié l’officier pour moi. Enfin l’officier m’a permis de passer en affichant une bande de papier écrite ? dans un délai d’un mois ?.


Comme étranger aux Etats-Unis, je ne pouvais que trouver le garant dans l’Université de Columbia. Mais quand je suis arrivé à l’université et ai essayé de le trouver, on m’a dit qu’il y avait pas du tout une telle personne, j’étais soudainement démonté. Au moment où je me suis démené dans cette université et ne savais pas par où commencer, la télévision de la grande salle d’échelle a transmis la revue pour le 60ème anniversaire de ma patrie. Voyant la transmission silencieusement à c?té, j’ai laissé couler mes larmes doucement. La nuit était noire, la grande salle et les chambres d’étude étaient fermées, je n'avais pas d'autre choix que de me loger dans une jeep usée dans le campus. Couchant dans la jeep, mille pensée a surgit dans la tête : le ma?tre, les amis de pratique, le travail, le traitement de la maladie et les pauvres dollars dans ma poche…


Le lendemain, j’ai trouvé une agence pour l'emploi et payé un frais d’application. Afin d’être ? choisi ? et trouver un travail le plus vite possible, j’ai dit le mensonge que je n’avais que 45 ans, mais en fait j’avais déjà presque 60 ans alors. Pendant les jours où j’attendais la réponse, j’ai cherché partout les ? adeptes du Dafa? en espoir qu’ils pouvaient m’aider. Mais tous les amis de pratique semblaient indifférents. Je leur ai raconté ma situation et prié de lager chez eux pour un ou deux jours, même mentionné que je pouvais dormir dans un sac de couchage et n’avais besoin qu’une salle de réception ou un réservoir. Fortuitement, mes demandes si basses se sont heurtées à des refus. Devant mes supplications, personne voulait me tendre la main.


Donc, j’ai vagabondé dans les rues. En ce moment-là, j’étais très découragé comme si on m’a versé de l’eau froide. Nous sommes tous les ? adeptes du Dafa ?, pourquoi sont-ils tellement froids ? Si j’étais eux, je ne pourrais absolument pas refuser la supplication d’une personne si pauvre. Le ? Zhen-Shan-Ren ? cultivé pendant ces années est perdu? ? bout de ressources, je ne pouvais que passer mes premières nuits dans les stations de métro et des ruelles.


Heureusement, les jours mauvais sont terminés au cinquième jour, l’agence m’a introduit dans un restaurant self-service et j’y ai travaillé comme plongeur. Le patron était responsable de mon nourriture et logement.


Le travail de plongeur est très dur. Je devais travailler pendant 12 heures par jour, et 2.5 dollars par heure. Travailler près du bassin debout pendant toute la journée est très dur pour un homme sain, à fortiori moi qui était très malade alors. Malgré cela, je ne pouvais pas m’arrêter à mi-chemin, je me suis dit sans cesse : ? le ma?tre est près de moi, il ne pourrait pas m’abandonner, il vient tout à l’heure. ? Ainsi, j’ai persisté dans mon choix.
? peu près un mois plus tard, après changer plusieurs travail, j’ai décidé de travailler dans un café à Linton où je pouvais toucher un salaire de presque 2000 dollars. Ayant la garantie économique, je me suis précipité de trouver l’? organisation ? dans l’espoir de trouver le ma?tre. Après bien des revers de fortune, j’ai trouvé enfin le responsable local de Falun Gong. Quand je lui ai dit mon intention de visiter le ma?tre, il m’a dit avec impatience : ? même moi n’ai jamais vu le ma?tre, pourquoi un pratiquant cultivé si mal comme toi se croit pouvoir visiter le ma?tre ? Il te faut distribuer les tracts et dire la vérité tout d’abord, pour le Dafa. ? Je pensais qu’il avait raison, donc j’ai accepté de distribuer the Epoch Times aux coins des rues et aux sorties du métro. Je les ai lus en les distribuant et trouvé que beaucoup de choses écrites dans ce journal étaient totalement différentes de celle en Chine. Plus tard, le responsable m’a demandé de faire des manifestions devant l’ambassade de Chine. Pendant la nuit où j’ai re?u cette ? t?che ?, je me suis tourné et retourné dans le lit : je viens aux Etats-Unis dans le but de visiter le ma?tre, pratiquer mieux et dissiper les maux, mais ce que je fais maintenant n’a aucun rapport avec mon intention. Le lendemain, je suis allé à l’ambassade anxieusement, juste au moment où j’étais à moins de cent mètres de l’ambassade, j’ai eu une idée tout à coup —— il y a les caméras partout, donc j’aurais été certainement ? surveillé ? par le personnel de l’ambassade. Une fois que je ne pouvais pas voir le ma?tre, je même causerais des troubles après rentrer en Chine. ? la pensée de cela, je me suis envolé.


Puis, j’ai visité plusieurs responsables locaux, mais ils étaient tous fervents de la propagation antichinoise. Ma tristesse le plus impressionnante, c’est quand j’ai distribué The Epoch Times dans les rues, des passants les ont jetés et nous appelé les adeptes d’une secte hérétique. Aux Etats-Unis, on considère aussi le Falun Dafa comme une secte, et c’est un fait très inattendu pour moi.


Après quelques jours de démarche, je suis arrivé à une conclusion : il est impossible de trouver le ma?tre à travers les pratiquants. En ce moment-là, mes ampoules injectables d’insuline étaient presque usées. Sans la prescription d’un docteur, je ne pouvais pas acheter l’insuline dans la  pharmacie, donc mon état de santé est devenu mauvais. J’étais très inquiet et découragé, j’avais le sentiment que le ma?tre serait de plus en plus éloigné.


Au 48ème jour aux Etats-Unis, je suis tombé malade. Mon corps était trop fragile pour manger. Après deux jours et nuits où je n’ai rien mangé ni bu, le patron du café m’a congédié dans la crainte que je meure là.


Où puis-je aller? Soudainement, la ? prédication de la loi à Manhattan ? a surgi dans ma tête. Je vais à Manhattan, peut-être le ma?tre pourrait-il m’apercevoir et m’aider si j’étais à l’endroit où il a donné la prédication. En vouant ce dernier fil d’espoir, j’y suis allé. Quand j’y suis arrivé, j’ai presque connu le collapsus, je n’avais pas le temps de choisir un h?tel bon marché, mais ai habité dans un petit h?tel chinois le plus près, dont le frais est de 20 dollars par jour.


Dans l’h?tel, j’étais assoupi, réveil après sommeil, sommeil après réveil. Chaque fois que je me suis réveillé, la première chose à laquelle je pense est si le ma?tre est venu. Je ne peux pas compter combien de fois que j’étais dé?u. Petit à petit, j’ai compris au fond du c?ur, la douleur était et serait toujours la mienne, personne ne pourrait l’apercevoir, y compris le ma?tre, qui ne viendrait à jamais ! Je n’ai pas pris d’eau ni de riz pendant deux jours et nuits, même ni la bouillie achetée par le patron de l’h?tel que j’ai prié avec l’argent. Il y avait quelques instants où je me suis senti mort comme si mon ?me se séparait de mon corps, tout le corps était léger, fl?nant dans le ciel.


Comme le patron ne voulait pas me voir mourir dans son h?tel, il irait téléphoner le poste de secours pour m’envoyer à l’h?pital. Mais ce que j’ai pensé est : je n’ai pas d’assurance-maladie ici, la dépense du traitement est au moins de 50 dollars par jour, l’argent que je me suis exterminé à gagner ne maintiendrait que quelques jours. ? ce moment critique, j’ai vu la fin de mon voyage aux Etats-Unis, pour vivre, j’étais obligé de rentrer en Chine.
Le patron de l’h?tel a appelé un taxi pour moi, et je suis allé directement à l’aéroport de Kennedy. Voyant le service du billet d’Air China, tous les souvenirs douloureux m’ont reflué au c?ur, je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater en sanglots. Après savoir ma situation, une demoiselle de réception a arrangé mon billet d'avion immédiatement et trouvé une chaise à roulettes pour moi. Ainsi, j’étais envoyé sur la chaise à roulettes par un employé par le passage VIP, sans aucun obstacle. L’employé a recommandé au personnel de l’avion de m’occuper bien. En ce moment-là, j’étais reconnaissant jusqu'aux larmes. J’ai compris que seulement le compatriote pourrait être plein de sollicitude, et je me suis félicité de décider de rentrer en Chine, sinon, j’aurais été mort aux Etats-Unis.


Le 20 novembre 2009, moi, qui n’ai rien mangé ni bu suis arrivé à Shanghai. Le voyage de 53 jours aux Etats-Unis pour chercher le ma?tre est terminé, mon cauchemar aussi.

分享到: